Il s’agit d’une sonde enterrée dans un puits pouvant atteindre 100 m de profondeur. L’eau parcourt la sonde et cette dernière récupère ainsi l’énergie inépuisable que l’on retrouve dans le sous-sol.
L’un fait appel au polyéthylène à haute densité (SDR-11), l’autre au cuivre. Dans le premier cas, on y fait circuler un mélange d’eau et d’antigel (20 à 30%), habituellement du méthanol ou du glycol au Québec. Les systèmes géothermiques peuvent être constitués d’un réseau de tuyauterie dont la boucle sera fermée (avec un « U » à son extrémité), soit ouverte. Le premier puise l’énergie dans le sol à la verticale.
La sonde géothermique n’exige qu’un mètre carré de sol. Elle se compose de quatre tubes formant deux « U » dans le sous-sol dans lequel circule de l’eau glycolée. Pas de stockage de combustible, pas de conduit de cheminée, pas d’entretien.
Soulignons que la vie utile du réseau de tuyauterie souterrain est estimée au minimum à une cinquantaine d’années. La durée de vie de la pompe à chaleur géothermique, elle, est évaluée entre 20 et 25 ans parce qu’elle est entièrement installée dans la résidence, donc à l’abri des intempéries, contrairement à une thermopompe atmosphérique (air-air) qui comprend une unité à l’intérieur et une autre à l’extérieur.
Du neuf à la rénovation. En plus de l’investissement, le coût d’entretien est très faible; un facteur qui n’est pas à négliger lors du choix d’un système. Les économies d’énergie annuelles sont également un avantage incomparable.
Pendant la saison estivale votre maison est refroidie en effectuant un inversement du fonctionnement de la pompe à chaleur.
Les calories extraites du sous-sol sont renouvelables et illimitées.
Aucun inconvénient comme l’émission de fumée, les flammes ou les odeurs.